Sans surprise, je m'inscris aussi !
1- Fatih Akın
=> Head-on
2- Noah Baumbach
=> Frances Ha
3- Bong Joon-ho
=> S
nowpiercer, le Transperceneige : vu au cinéma, je l'ai beaucoup aimé. Étonnamment minimaliste mais explosif, il capte l'attention de façon efficace. Plus qu'un simple huis-clos d'action dans un train, les thèmes évoqués sont nombreux, mettant sur la table des questions sur l'équilibre d'une société, sur la place de chacun, sur l'incarnation du pouvoir. A chaque wagon, on découvre une nouvelle ambiance, voire même un nouvel enjeu. Seule la fin m’apparaît en fin de compte plutôt décevante.
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Memories of Murder : très déçue, je n'ai pas trouvé le film particulièrement palpitant : ni subjuguée, ni fascinée, ni tenue en haleine... ce combiné d'ambiance humide et de surenchère m'a laissé sur le carreau. Quand je lis les critiques massivement positives, j'ai le sentiment d'être complètement passé à côté.
4- Robin Campillo
=> Eastern Boys ou Entre les murs
5- Sofia Coppola
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Lost in Translation, Marie Antoinette, The bling ring, Virgin suicides : je peux tous les mettre dans le même "panier". Je ne les ai pas particulièrement appréciés, au mieux Marie Antoinette qui m'a tout de même captivé, au pire Virgin Suicides qui m'a profondément ennuyé. Je n'accroche pas dans sa manière de raconter les choses. Par contre, j'aime beaucoup comment elle utilise la musique dans ses films.
6- Jacques Doillon
=> L'An 01, Raja, Le Jeune Werther
7- Michael Haneke
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Funny Game US : Je ne polémiquerais pas sur le fait que ça soit un "remake inutile" ou quoi puisque je n'ai pas vu l'original. Il est clair que c'est étonnant et désarçonnant de la part d'un réal de refaire son film. Je ne sais pas ce que vaut l'original mais en tout cas, j'ai adoré cette version. Ce fut une expérience franchement intéressante. Le malaise s'installe rapidement, la tension monte crescendo. Le spectateur se pose en complice, devient presque acteur face à la violence. J'ai adoré l'utilisation du 4ème mur. Bref, il va me falloir regarder l'original !
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La Pianiste : J'ai adoré. Une professeur de piano terne, froide, aigrie, tirée à quatre épingle... mais qui arrive à instaurer une tension sexuelle, à distiller la malaise, à plonger dans les abysses de la souffrance solitaire. Dans chaque scène se dégage une certaine dureté, une austérité, une sécheresse, renvoyant l'image d'un carcan absurde, qui ne peut qu'imploser face à cette volonté de subir sa vie comme un fardeau. Isabelle Huppert est incroyable.
8- Todd Haynes
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Velvet Godmine : Sooooo Rock'n'rooooooooool, poétique, déjanté, fascinant. Merde, c'est magique. J'adore franchement. Je trouve que le film arrive avec brio à dépeindre l'atmosphère glam rock. Le magnétisme du film passe par les acteurs (Ewan mcGregor, Rhys Meyer), la musique, la mise en scène ensorcelante.... un tout explosif, bien dosé.
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I'm not there : indigeste
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Carol : Très touchée par la justesse, la fragilité, la beauté dégagée. La photographie sublime tous les états d'âme des personnages. Élégant, gracieux
mais pas totalement émue, principalement à cause d'une certaine "froideur" dans l'atmosphère.
9- Michel Hazanavicius
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La classe américaine : je trouve que le film s’essouffle rapidement mais j'ai quand même ri par ce "grand détournement". Considéré comme l'un des plus grands films comiques, ce n'est pourtant pas celui-ci qui me vient à l'esprit.
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OSS 117 : je ne m'en souviens pas donc bon
10- Hong Sang-soo
=> In Another Country
11- Naomi Kawase
=> Les Délices de Tokyo
12- Yórgos Lánthimos
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The Lobster : dans mon entourage, personne n'a aimé. De mon côté, j'ai adoré son originalité, son ambiance totalement absurde, son humour glaçant, sa manière de traiter la froideur de la société, excessivement normalisante, moraliste... mais je trouve que le film se perd un peu dans la deuxième partie, devient plus maladroit.
13- Sergei Loznitsa
=> My Joy, Dans la Brume
14- Kornél Mundruczó
=> White God
15- François Ozon
=> HUITS FEMMES !! (je veux trop voir ce film depuis je ne sais pas combien de temps) mais Jeune & Jolie peut être aussi une option
16- Lynne Ramsay
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We need to talk about Kevin : FASCINANT. J'ai adoré la manière dont on a traité les troubles psychologiques, sans tenter de faire un portrait à charge. Ezra Miller et Tilda Swinton transmettent toute l’âpreté de leur relation d'amour-haine, malsaine, complexe. Un film troublant, bouleversant, intelligent qui s'achève sur une scène d'une très grande force.
17- Ben et Josh Safdie
=> Mad Love in New York
18- Andreï Zviaguintsev
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Léviathan : ce film m'aura tué par ses loooooooooooooooongueurs et looooooooooooooongueurs. En fait, je l'ai vu "trop tôt". A mon avis, il faudrait que j'approfondisse un peu plus la philosophie de Hobbes pour mieux saisir le film. Puis, cette fois, bien choisir mon moment pour voir un tel film (juste pas à Noël, à un moment où l'ambiance est plus "les bronzés font du ski" que "youhou des russes corrompus, désespérés, alcooliques dans une atmosphère froide, contemplative et juste pas du tout divertissante pour un sou" avec chaque membre de la famille qui s'endort un à un face au long-métrage).
8/18