[Challenge] Challenge de l'été 2016 [terminé]

Dans cette section du forum retrouvez le Ciné-Club, à savoir les films que les cinenautes décident de voir ensemble. On y retrouvera dans un premier temps le Film du mois, à terme d'autres visionnages s'y grefferont
Jadany

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Re: [Challenge] Challenge de l'été 2016

Message par Jadany »

J'adore :D ! J'avais justement commencé un challenge "Tour du monde du cinéma" mais sans vraiment me fixer de règles ^^

Je participe pour le Globe Trotter en mode difficile (sans la France, les USA et le Royaume-Unis)

J'ai des tas d'idées mais en voici quelques unes :

-> Asie : A Bittersweet Life (Corée), Tigre et Dragon (Chine), L'Arche Russe (Russie)

-> Amérique : Les Bruits de Recife (Brésil), One Week (Canada), J'ai tué ma mère (Canada)

-> Afrique : Valse avec Bachir (Israël), Taxi Téhéran (Iran)

-> Europe : Breaking the Waves (Danemark), Les Sorcières de Zugarramurdi (Espagne), La Vie des Autres (Allemagne)

-> Océanie : Mad Max (Australie), La leçon de Piano (Australie)

J'ai hâte de voir vos avis :) !
Eparm12

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Re: [Challenge] Challenge de l'été 2016

Message par Eparm12 »

Film numéro 1 : Zatôichi de Takeshi Kitano.

Zatôichi est un film récompensé au festival de Venise que j’ai pris grand plaisir à visionner.
La réalisation est très bonne et foisonne d’inventivité et de détails, d’où le Lion d’argent remporté par Takeshi Kitano, les images et l’esthétique sont très belles, la bande-son est splendide, répétitive mais composée de nuances sonores subtiles et typiques pour qui tend suffisamment l’oreille capable de les percevoir, les dialogues sont assez bien écrits et les acteurs excellents, interprétant une diversité et plusieurs variétés de personnages dont les principaux sont bien développés, touchants pour certains et originaux.
Le scénario est simple mais parfaitement ficelé et vaste, d’autant plus que je ne m’attendais pas véritablement aux révélations finales, alors j’ai été agréablement surprise par le suspens entretenu d’un bout à l’autre du film. De plus, l’ensemble est bien rythmé : les scènes sont longues mais magnifiquement filmées, les séquences actives alternant judicieusement avec les passives, et on se laisse porter par la majesté qui s’en dégage. Il est difficile de s’ennuyer devant ce film tant il est captivant. Les combats à l’épée sont épiques et le sang jaillissant des corps tranchés dont le tracé des coupures s’apparente à la lettre -z est mal fait, élément caractéristique d’un esthétisme volontairement caricatural appliqué aux scènes de combat, auquel s’ajoutent des ralentis loin d’être désagréables, à l’inverse de ceux de Hero. Les séquences dansées, notamment la dernière, sont mes préférées et nous dévoilent un autre pan de la culture nippone.
Je ne connaissais pas du tout l’histoire de Zatôichi ni la figure emblématique éponyme en elle-même avant de regarder ce film, alors je l’y ai découverte et ne peux pas affirmer si le film lui est fidèle ou non, mais je dirai que celle-ci m’a plu.
En résumé, j’ai beaucoup aimé ce film, que je considère comme étant très bon, et le conseille.


:arrow: Liste d'argent.
Modifié en dernier par Eparm12 le sam. juin 25, 2016 2:06 pm, modifié 4 fois.
Reynsla

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Re: [Challenge] Challenge de l'été 2016

Message par Reynsla »

Je commence bien ce challenge puisque je rencontre déjà un coup de cœur face au film danois Adam’s Apples d'Anders-Thomas Jensen (qui a maintenant toute mon attention sur sa filmographie). Je le conseille fortement ! Entre du snatch, en fait non, du.. et hum du… bref un film bien à lui.
Il y a certainement des imperfections dans ce film mais je ne peux pas m’empêcher de l’adorer dans sa globalité. Il est frais, original, mi-barré mi-touchant. J’ai beaucoup aimé le ton décalé et débridé qui détonne beaucoup avec le fond dramatique. Ce film réunit le cynisme et l’humanité, le politiquement incorrect et l’optimisme. Il fait coexister la singularité au côté de la simplicité et de l’authenticité. Avec toutes ces nuances, le film reste juste, voire malin. Le film me parait vraiment spontané et sincère, il a un truc qui le rend attachant. En tous cas, il a su toucher ma corde sensible. De plus, la trame narrative et imprévisible permet de ne pas décrocher une seule seconde. Chaque personnage détient une part de folie, une personnalité troublée, parfois inattendue. Ils sont chacun interprétés avec naturel. Les acteurs remplissent bien leur rôle. En outre, Il y a également une large part aux symbolismes. En cela, la réalisation devient tout à coup plus subtile.
Bref, j’ai été charmé dès le début par cette ironie piquante, noire, ces personnages à la fois attachants, émouvants et foutraques. Le tout est vraiment surprenant, captivant, tendre, efficace, inclassable, ce qui fait d’Adam’s Apples une riche expérience. Cette comédie atypique mériterait plus d’attention ! En tous cas, pour moi, c’est un petit bijou. Grâce au chat fusillé et au Bee Gees bien sûr. And it's me you need to show / How deep is your love...

:arrow: Liste d’or

Mais j’ai aussi vu… Tel père tel fils de Kore-Eda Hirokazu (qui a, lui aussi, retenu mon attention) ! Direction l’Asie donc. C’est un film très sensible, sobre, tout en pudeur et en finesse. C’est clairement pas le même registre qu’Adam’s Apples. Cette fois-ci le jeu des acteurs apparait tout en délicatesse, rendant le film très touchant, même si j’ai trouvé qu’il manquait peut-être parfois certains pics émotionnels, dû aux quelques longueurs qui parsèment le long métrage. Néanmoins, celles-ci ne l’emportent pas face l’interprétation brillante, autant chez les adultes que chez les enfants. De plus, la mise en scène est douce et soignée, en parfait accord avec le ton du film. Il dégage une certaine authenticité, illuminant ce drame familial. Bref, le film m’a ému d’une toute autre manière qu’Adam’s Apples. Tel père tel fils est tout aussi humain, tout aussi sincère, tout aussi chargé en émotions et en réflexions – bien que très différents l’un et l’autre.

:arrow: Liste d’argent (bien que j’hésite avec la liste d’or)

Je suis pour le moment très satisfaite de mon voyage au Danemark et au Japon ! :mrgreen: L'un m'a fait voir la farouche folie d'une Eglise accueillant des détenus, l'autre m'a plongé dans la société japonaise.
J'ai cherché une citation sur les pommes et sur l'amour filial pour combiner les 2 films (passionnant n'est-il pas) mais j'ai trouvé que ça : «C'est la manière dont les gens considèrent le vol de la pomme qui fait de l'enfant ce qu'il est.» (Edgar Lee Masters). Ma foi, je m'en contenterai.

Bonus, pour les amoureux-fana de pommes : «Tu es vraiment excellente... Tu es une centaine de fois meilleure que toutes les pommes que j'ai mangées. De toute ma vie... Je ne suis pas Superman, je suis Super-Vagabond. Et toi, tu es Super-Pomme ! Tu es très goûteuse, tu es très... biologique ! [rires]. Très naturelle. Tu es la pomme de ma vie.» Chris, Into the wild.
Jadany

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Re: [Challenge] Challenge de l'été 2016

Message par Jadany »

Adam's Apples me tente bien ! Surtout qu'il me semble qu'il y a mon cher Mads Mikkelsen dedans ;)
Atila87

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Re: [Challenge] Challenge de l'été 2016

Message par Atila87 »

Bonjour,

je trouve l'idée super, ce challenge nous permet de découvrir de nouveaux filmes et d’ouvrir un peu nos horizons.
Même si perso je vais jouer la sécurité...

c'est avec plaisir que je participe en mode :
II- Mode Mal du Pays , j'ai choisis l’Amérique en mode facile

je reviendrai commenter mes filmes à la suite des commentaires, et mettrais à jour ce post pour le suivit.

Liste des filmes: (choisis sur le moment)
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total: 0/5

bon visionnage à tous 8-)
Eparm12

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Re: [Challenge] Challenge de l'été 2016

Message par Eparm12 »

Film numéro 2 : Hero de Zhang Yimou.

Hum, que dire ?
Je suis embarrassée. Oui, je suis sincèrement embarrassée de critiquer Hero, un film qui m’a un peu déçue car je l’idéalisais sans doute, ajouté à cela le fait que j’ai la nette et désagréable impression d’être passée à côté sans le vouloir. Pour tout vous avouer, il me suffirait de copier-coller mon commentaire rédigé à propos du film 47 Ronin sur la page de Hero, que j’aurais parfaitement exprimé mon avis à son sujet, je dois bien le reconnaître. Les commentaires précédant le mien, mis bout à bout, sont également le reflet de ce que j’en pense.

Avant que vous ne me jetiez la pierre, je tiens à préciser que je ne nierai jamais, ni aujourd’hui ni demain, au grand jamais, qu’il s’agit d’un beau film. Ce film est beau, certes. Hero est un film poétique comme il en existe peu, du moins je peux affirmer qu’à ce jour, j’ai rarement vu des films, peut-être trois ou quatre seulement, d’une telle beauté et d’une telle poésie exprimées sous toutes leurs formes, résonnant en premier lieu dans les noms des personnages, qui nous rappellent au bon souvenir des vers de quelque haïku (je suis en train de commenter un film chinois et me voilà digressant sur les poèmes japonais, paradoxe). Cette beauté et cette poésie réellement extraordinaires résident également dans les décors, les costumes et la mise en scènes époustouflants, absolument MAGNIFIQUES. La réalisation est très belle, le montage rapide et maîtrisé, accordé aux musiques elles aussi extraordinaires, tous étant des éléments de cette esthétique parfaite qu’entretient le film du début jusqu’à la fin et dans ses moindres détails, notamment les objets usés lors des scènes et les couleurs symboliques dépeintes par les images dont la photographie est sublime : bougies, étoffes, draps, épées, bol… ; rouge, bleu, blanc… Etc. Le visuel est foisonnant d’inventivité et de beauté pure. Ce film est indéniablement une œuvre d’art. Une grandeur, une majesté, une puissance, quelque chose de presque divin s’en dégagent, une beauté et une poésie brutes mêlée à de la mélancolie et convoquant de nobles sentiments.

Cependant, si l’on parvient, difficilement je l’admets, à faire abstraction de tout ceci, on observe que le scénario est classique et l’histoire au premier abord loin d’être incompréhensible mais dont la narration s’avère lassante, recherchant à combler la pauvreté camouflée de ce scénario qui n’est pas très élaboré, contrairement à ce qu’il tente de nous faire croire, et dont les enjeux sont faibles, comme l’explique déjà parfaitement Rowan. De plus, je ne peux pas dire si le film est un bon film historique ou non car je ne connais pas assez bien l’histoire de la Chine pour le revendiquer, mais les précisions apportées au début puis à la fin du film me laissent à penser que les faits relatés sont véridiques dans les grosses lignes. Les flash-backs m’ont agacée car je déteste ce mode de fonctionnement, et les longueurs sont fatigantes : le film dure une heure trente, mais il me semblait en compter le double. Sans omettre le fait que les combats, s’ils sont d’autant plus impressionnants lorsqu’ils sont spirituels, sont irréalistes d’une part, et pourvus de beaucoup trop de ralentis d’autre part. Les ralentis ne me dérangent pas lorsque leur utilisation est modérée, à l’inverse de quoi il y en a toutes les minutes dans ce film. Par exemple, les sauts des personnages au ralenti m’ont surprise dans le mauvais sens du terme car ils sont mal faits et tournent au ridicule, me faisant éclater de rire à la vue des personnages suspendus dans l’air le moins naturellement du monde à la manière de Superman. Attention, je n’oublie pas qu’il s’agit de cinéma et que j’ai été en face d’un film, cet aspect demeurant esthétique et au goût du plus grand nombre, mais il ne m’a pas convenu. La seule critique que l’on pourrait émettre à l'encontre de cette esthétique, lui faisant défaut, serait de la considérer comme surchargée et artificielle, le réalisateur en faisant bien trop.

Enfin, même si l’histoire d’amour est très jolie, elle ne m’a pas intéressée plus que cela parce que je n’aime pas les romances, hormis à la fin du film qui est d’une tristesse inqualifiable pour tous les personnages.
Concernant les personnages, j’estime qu’ils sont bien réussis : pas assez développés mais crédibles, et interprétés par de très bons acteurs. J’ai eu un coup de cœur pour Eau Vive, une femme combative, extrêmement forte et d’une incommensurable bravoure, sans oublier le fait qu’elle soit d’une grande beauté. Les dialogues sont beaux et travaillés, et je reviens sur la bande-son, qui est superbe et que j’ai tout bonnement adorée. Elle est un peu trop insistante par moment mais elle est si extraordinaire, oui, que l’on peut bien le lui pardonner.

En conclusion, je crois que notre appréciation de ce film est quitte ou double : ou on l’adore, ou on le déteste, et malgré le fait que j’ai su l’apprécier dans une moindre mesure, je renchérirai en assénant que ce film est à regarder comme une œuvre d’art mais pas comme un film.


:arrow: Liste vu aussi.


Film numéro 3 : The Assassins de Linshan Zhao.

Il n’y a rien à critiquer ou presque dans ce film, qui est en soi un film satisfaisant.
La réalisation n’est pas caractéristique ni très stylisée mais propre, les décors ternes sont beaux et les costumes magnifiques, la mise en scène est soignée, la bande-son jolie à défaut d’être originale et typique comme on aurait pu s’y attendre, et les acteurs sont bons. Les dialogues sont bien écrits. Le rythme du film est lent, peut-être trop, et le scénario assez quelconque pour ma part, se déroulant sans incohérence jusqu’à la fin, clichée mais quelque peu émouvante. Je ne peux pas attester de la véracité des faits historiques relatés mais ils ne m’ont pas parus irréalistes. Ajoutée à cela une romance pas trop niaise.
En somme, ce film est bien fait mais fade. Il ne m’a pas captivée et ne me restera pas longtemps en mémoire, même si certaines scènes sont impressionnantes.


:arrow: Liste vu aussi.


Mon petit voyage en Chine m'a déçue mais je ne désespère pas, parce que les films chinois sont bons mais qu'il me manque un petit quelque chose pour les apprécier à leur juste valeur.

@OnlyLola : ton commentaire sur Adam's Apples me donne envie de le voir! :D
Jadany

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Re: [Challenge] Challenge de l'été 2016

Message par Jadany »

Pour ma première destination je suis parti en Espagne avec Julieta de Pedro Almodovar :)

Je dois avouer que ce film est mon premier Almodovar je ne pourrais donc pas comparer avec le reste de sa filmographie comme j’en ai vu beaucoup le faire. Motivée par les excellentes critiques qu’il a reçue, je suis allé le voir sans rien en savoir et ce fut une bonne surprise.
J’ai passé un très bon moment avec ce film. D’abord parce que ça fait plaisir de voir un film à la mise en scène aussi soignée. On se rend facilement compte qu’aucun détail n’est là par hasard sans pour autant que l’on se perde dans une symbolique obscure dont seul le réalisateur et Télérama pourrait apprécier la signification. Non, ici tout est fait avec simplicité et discrétion et je suis persuadée que pas mal de petits détails dans la réalisation ont une influence sur notre manière d’appréhender le film sans même que l’on s’en rende compte.

Le jeu sur les couleurs est particulièrement agréable. Elles sont le total opposé des couleurs saturées et oppressantes que l’on peut trouver chez Nicolas Winding Refn (Only God Forgives, Drive). Ici elles nous offrent plutôt l’ambiance chaude de l’Espagne, la mer en été et font écho tour à tour à la passion et à la douleur des personnages. Le film est tissé de nombreux flash back et j’ai eu l’impression que dans le passé ont retrouvait beaucoup de bleu tandis que dans la présent c’était le rouge qui dominait. Dans presque chaque scène il y a un personnage qui a un habit de cette couleur ou un meuble, une fleur… Mais j’ai peut être halluciné et je ne vois pas qu’elle symbolique ça peut avoir par rapport au film… Éventuellement celle de marquer une rupture entre le passé et le présent qui est très importante dans le film… En tout cas n’hésitez à me donner votre point de vue sur ce détail parce que ça me turlupine ^^

La rupture entre le passé et le présent de Julieta est également mis en valeur par un changement d’actrice à partir d’un certain point de sa vie. J’ai trouvé ça à la fois original,
osé et très bien fait surtout au moment de la transition entre les deux. De plus les deux actrices (Emma Suarez et Adriana Ugarte si vous voulez tout savoir) sont absolument magnifiques dans leur rôle.

J’ai également apprécié que le fait que le film change plusieurs fois d’ambiance, de ton et même de genre en fonction des époques. Je pense notamment à une scène dans un train qui est à la fois bizarre et fascinante et qui retient forcément notre attention. J’ai d’ailleurs regretté que les moments dans ce style ne soient pas plus nombreux.

Si je devais reprocher une chose au film c’est son scénario. Pas qu’il m’ait déplu mais, malgré les nombreux flash back que j’ai trouvé très intéressants, le thème en lui même ne m’a pas accroché plus que ça.

Pour moi c’est donc un bon film, très bien mis en scène et je suis bien contente d’avoir apprécié mon premier visionnage de ce réalisateur. J’ai passé un très bon moment même s’il ne restera pas gravé dans ma mémoire !

:arrow: Liste d'argent

Ma chronique un peu plus détaillée ici : https://beyondthelinessite.wordpress.co ... e-julieta/
Reynsla

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Re: [Challenge] Challenge de l'été 2016

Message par Reynsla »

On peut dire ce qu’on veut mais quand il s’agit d’allier challenge cinématographique et révision du bac... je sais y faire. Bref, j’ai fini ce challenge. En une semaine. Je ne sais pas trop quoi penser à l’heure qu’il est, si je dois m’inquiéter ou non, si je dois repartir chercher les masses de neurones perdues en chemin. Appelez moi baroudeuse de l’express… :oops: Plus qu’à espérer que mon oral soit tout autant productif.

Allons-y !

En route tout d’abord vers l’Australie (ordre de visionnage) ! Avec Mad Max.

Mad Max est un de ses films qui impressionnent d’entrée de jeu par la force de sa réputation. En tout cas, c’était un de mes sentiments. Malheureusement, j’ai trouvé que l’aspect brutal qu’on m’a vendu se cache sous les innombrables courses poursuites à tout va et le scénario un peu banal. Du coup, je ne partage pas forcément l’enthousiasme général. Je m’attendais vraiment à quelque chose de plus explosif, de plus vif, de plus enragé. Pourtant, ce film a reçu une restriction de -16 ans à l’époque. Preuve que la violence est plus banalisée aujourd’hui et que le degré d’intensité d’un film violent en ce temps-là n’a pas forcément le même impact désormais.
Néanmoins, le film réussit à me charmer par son côté « ringard », avec ses motards vêtus de veste en cuir, ses policiers bourrus, et son ambiance post-apocalyptique très aride. Max, très charismatique, a vraiment un look d’enfer et j’ai tout à fait ressenti sa colère, sa peur pour sa famille et son désir de vengeance. Dommage que ça reste un peu creux, un peu lent et que les méchants n’aient pas autant de charisme que le héros. Bref, Mad Max exerce un charme particulier mais ce n’est certainement pas le « Waouh » magistral d’antan, même si ça reste divertissant de voir tous ses motards vrombir à chaque plan. :arrow: Liste j'ai vu aussi

Du périple aride, j'ai fait un arrêt au «port aux parfums», avec le film hong-kongais The lovers

The Lovers prend son essence à partir de légende des amants papillons que je ne connaissais pas du tout alors que c'est un mythe très populaire en Chine. Le film respire la naïveté de la jeunesse, de l’amour, en montrant deux jeunes se titiller, se chercher et se révéler. La photographie magnifique accompagne le ton poétique, innocent et léger du film. Il en dégage une véritable pureté, avec des scènes comiques, d’autres plus dramatiques, voire mélancoliques. Même les couleurs véhiculent des émotions. Il y a quelque chose de touchant mais dans un même temps, je n’ai pas ressenti d’intenses sensations. Si c’est visuellement époustouflant, cela n’a pas mis tous mes sens en émoi. Peut-être est-ce le manichéisme et le manque de nuances de certaines situations qui m’en ont empêché. Néanmoins, j’ai adoré qu’on mélange tous les genres en faisant un méli-mélo de romance, de comédie, de tragédie, de fantastique. Je me suis réellement prise d’empathie pour les deux personnages et le final est magique. Donc, au final, ce fût un visionnage agréable qui me laisse sur une impression de douceur et d’un lyrisme ailé. :arrow: liste de bronze

Changement total de cap : l'Irlande ! Avec The Magdalene Sisters.

C’est horrible de se dire que jusqu’à très récemment (1996 à en croire le film), ce type de couvent en Irlande existait encore, opprimant la femme violemment, excessivement, au nom de la religion et de ses préceptes.
Criant de réalisme, le film arrive parfaitement à transmettre l’indignation et la révulsion, à glacer le sang face à cet intégrisme religieux qui fait vivre humiliations et tortures à des jeunes filles soit disant « coupables ». Leur condition choquante et effrayante pouvait durer jusqu’à leur mort. Les actrices jouent avec justesse, leur interprétation étant à la fois simple et bouleversante. Je n’oublierai jamais l’expression de Crispina lors de la scène finale. Ça se passe de mots tant c’est affreux. Elles sont vraiment convaincantes mais c’est le personnage de Bernadette qui a le plus retenu mon attention, même si elles ont chacune un vrai caractère.
Mais ce film ne dénonce pas seulement les agissements de l’Eglise et leur hypocrisie mais aussi la pleine adhésion de la société, la première coupable de cette répression abominable. Comment ses filles puissent espérer sortir quand leur propre famille les a mises dans cet enfer ? Bref, c’est le genre de drame qui prend à la gorge, qui donne envie d’aller régler quelques comptes à ces femmes à soutanes et qui te rend bien content d’être née dans une génération et dans un pays qui ne risquent pas de t’enfermer entre quatre murs, condamnée à une vie de misère. :arrow: Liste d'argent

L'Australie ne m'ayant pas satisfaite la première fois, j'y suis retournée ! Avec Bad Boy Bubby.

Impossible de décrire Bad boy bubby sous un seul adjectif qualificatif. Dès les premières secondes, j’aurais choisi « malaisant ». Cette demi-heure est véritablement dérangeante et anxiogène, faisant ressentir un sentiment de dégoût face à cette ambiance malsaine. Mais en l’espace de quelques minutes, le film prend une toute autre tournure : ça devient drôle, touchant, presque joyeux.
Rien n’aurait pu me préparer à l’expérience Bad Boy Bubby. Je pourrais éventuellement faire un vague croisement entre « bernie » et « un indien dans la ville » mais ça serait en dessous de la vérité (en plus je n’ai pas tellement aimé ces films). Cette comédie trash a son propre ton décalé : d’un côté, le glauque, et de l’autre, une candeur presque communicative mais c’est véritablement entre les deux que se situe le film, oscillant dans une gamme de tons de toutes les nuances. Saugrenu ? Fou ? Détraqué ? J’ai beau chercher, jamais le qualificatif ne correspond complètement. Certains trouveront certainement l’ensemble fourre-tout mais pourtant, je trouve que c’est cette étrangeté qui vaut le coup d’œil.
Enfin, l’acteur Nicholas Hope est incroyable. C’est le Jack Nicholson australien sans déconner. Il porte tout le film sur ces épaules et rend les scènes hallucinantes et sensationnelles. Lorsqu’il se met à « chanter » sur scène, dévoilant son histoire de p’pa et de Bubby, il crève l’écran de façon magistrale. Son personnage donne lieu à plein de situations cocasses. En revanche, je trouve que le rythme peu empressé fait que certaines scènes s’étirent en longueur. En raccourcissant un peu, le film aurait été plus efficace et plus dynamique.
Bref, c’était inquiétant… mais superbe. Le choc a été brutal face à ce début monstrueux mais c’était totalement nécessaire pour que l’humanité se révèle dans toute sa splendeur à la fin. Bad Boy Bubby m’a transmis une émotion sincère, brute. C’était… excellent. Voilà, tout simplement, le qualificatif qui correspond. :arrow: liste d'or

Après cette folle aventure, je suis partie au Canada avec Incendies (mais je me suis un peu perdue en route car le film m'a emmené au liban).

Je ne m’attendais pas vraiment à ça mais plus à une pression omniprésente comme dans Prisoners. Pourtant, je ne suis pas forcément déçue non plus. Si l’intensité émotionnelle n’est pas la même, Incendies a clairement du bon.
Tout d’abord, je pense que la narration longue, certes entrecoupée de flashback, contribue au fait que l’émotion ne soit pas aussi puissante en permanence. C’est un lent crescendo, amorçant la bombe finale. On distille le tragique petit à petit. Soit on se perd en route, soit on continue malgré tout, impatient de découvrir le fin mot de l’histoire. Heureusement pour moi, je me retrouve dans la deuxième catégorie. J’ai été captivé, intrigué, transporté.
Ensuite, je trouve sincèrement le scénario brillant. Ca a des airs de tragédies classiques mais quoi de plus normal quand c’est adapté d’une pièce de théâtre ? Il y a beaucoup de retournements de situations, d’affrontements sur tous les terrains (familiaux, religieux, sociaux, politiques, militaires) et le jeu de piste permet de garder le mystère jusqu’au bout. L’histoire âpre, bien menée, est vraiment implacable et prenante. En plus, il n’y a aucun pathos. La conclusion est dérangeante et renversante mais on ne donne pas dans le pathétique, on ne condamne pas vraiment tel ou tel personnage, on ne livre pas de morale explicite.
Enfin, il reste quand même des trucs qui m’ont un peu déçu : le rôle du frère réduit qui avait un potentiel émotionnel fort mais pas suffisamment exploité. La sœur ne m’a pas transmis grand-chose non plus. Néanmoins, la psychologie tortueuse de la mère, interprétée par une Lubna Azabal forte, déterminée tout en étant fragile, reste tout à fait magnifique. Aussi, j’aurais aimé une plus grande place pour l’aspect historique et politique. Parfois, je me sentais un peu perdue, j’avais envie d’entrer plus dans le contexte. Peut-être que j’avais loupé l’info en cours de route mais je ne savais pas même pas dans quel pays ça se déroulait (Liban apparemment).
Sinon, Tabarnak, il y a du Radiohead ! Ça a été une grande surprise de reconnaître leur son lancinant qui colle parfaitement avec certaines scènes.
Bref, Incendies, c’est un chemin tortueux, un sillon brumeux, un périple quasi-initiatique et poignant. 1+1, ça peut faire 1 ? Phrase qui m’a foutu une claque monumentale. :arrow: liste d'argent

En baroudeuse de l'extrême, sans le moindre signe de fatigue en vue, j'ai poursuivi mon voyage jusqu'au Brésil avec La cité de Dieu.

Je suis assez étonnée car j’ai trouvé La cité de Dieu, très plat, plutôt ennuyeux, et pas du tout fort émotionnellement. Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages et à leurs destinées précaires, les trouvant pas intéressants, vides, avec une psychologie sans grande profondeur. Je m’attendais à un film choc, violent, dur, poignant… et c’est loin d’être mon ressenti à l’heure actuelle. La violence, pourtant présente, ne m’a pas frappé d’intensité. L’effet « coup de poing » m’est apparu comme impossible à atteindre au bout d’un moment, que ce soit dans la façon de narrer l’histoire, le scénario creux, les personnages dépeints, les passages moralisateurs et caricaturaux. Un peu plus de nuance n’aurait pas fait de mal. En fait, je trouve le tout superficiel. Pourtant, rien que le sujet aurait dû imposer une certaine force. Seulement, je suis restée dans la distance au lieu de me fondre dans la favela. Je n’ai vraiment pas ressenti l’enjeu social et polémique dans mes tripes, à tel point qu’il a fallu qu’on écrive « histoire tirée de faits réels » pour y croire vraiment (non pas que je renie que ce genre de violence existe, absolument pas). Je reconnais que je l’ai vu en VF, ce qui est une grave erreur car elle est tout bonnement affreuse mais tout de même, être autant distante sur un tel sujet m’étonne ! :arrow: liste j'ai vu aussi

Déçue de «l'éternel pays d'avenir» (Clemenceau), je me suis barrée sur le continent du soleil, avec le film égyptien, Les femmes du bus 678.

Le film de Mohammed Diab m’a permis de faire connaissance avec le cinéma égyptien que je ne connais absolument pas mais aussi voir du pays que je ne connais guère mieux. Bon, le film ne dévoile pas un secret : l’égalité homme/femme reste encore une utopie dans certains pays mais il est intéressant de voir le destin lié de trois femmes qui décident à leur manière de se révolter contre les attouchements sexuels dans la rue et dans les transports. Sans surprise, il condamne aussi fermement cette vision rétrograde dans laquelle les retombées et la honte reposent sur la femme et non sur l’homme, entraînant alors le silence des femmes et l’injustice. Il réussit néanmoins à nuancer son propos en ne tombant pas dans le manichéisme facile. S’il arrive que le film brasse de l’air, entraînant alors une baisse de rythme, il reste globalement bon, touchant et captivant, notamment grâce aux excellentes interprétations engagées et justes des trois femmes. Sur ce sujet sensible, qui a valu procès et polémiques, je salue le réalisateur et la productrice qui permettent de faire évoluer les mœurs ... Courage, citoyennes et militantes du monde ! :arrow: liste de bronze

Enfin, j'ai terminé mon tour du monde avec le Rwanda, le pays des Mille collines mais aussi, témoin d'un crime destructeur (oui j'ai voulu finir en douceur), avec Hotel Rwanda. En fait, le film est sud-africain, américain, britannique et italien mais on va pas chipoter, hein ?

Hotel Rwanda est un film instructif qui m’a permis de connaître l’histoire de Paul Rusesabagina, un hutu courageux qui a mis sa vie en péril pour sauver des tutsis. J’avais déjà vu Shooting dogs qui m’avait retourné les tripes et m’avait fait connaitre plus en détail le génocide rwandais (qu’on mentionne assez peu malheureusement). Le sujet est évidemment dur, horrible et de voir que la communauté internationale n’a rien fait est tout simplement révoltant (I think if people see this footage they’lle say « oh my God that’s horrible », and then go on eating their dinners).
Après, le film reste assez insuffisant dans le sens où j’ai trouvé que ça restait très conventionnel. J’aurais aimé qu’on s’approprie plus la culture tutsie et hutue, qu’on prenne moins de gants et qu’on y aille carrément sur la violence et l’horreur qu’a été cette situation barbare et atroce. La façon dont l’histoire a été traitée manque d’un aspect plus personnel, engagé, avec en outre cette mise en scène inconsistance et ces retournements scénaristiques faiblards. De ce fait, le film ne m’a pas vraiment remué autant qu’il le devrait.
Bref, je trouve au final que c’est moyen, plus d’audace ne serait pas de trop. Ça reste trop tout public et édulcoré pour moi. :arrow: liste de bronze

... Retour en France !

Je me demande bien quel est le ou la taré(e) qui va lire mon commentaire en entier. Même moi je n'ai pas eu envie de le relire. :mrgreen:

Voici le classement de ce challenge estival :
1) Adam's Apple : DANEMARK YOU WIN !
2) Bad Boy Bubby
3) The Magdelene Sisters
4) Incendies
5) Tel père tel fils
6) The lovers
7) Les femmes du bus 678
8) Hotel Rwanda
9) La cité de Dieu
10) Mad Max
Totalement exclusif, profites-en bien. 8-)

@Jadany et @Eparm12 : JE VOUS LE CONSEILLE A 200% (j'utilise les majuscules pour que ça se repère mieux :lol: Je me fais l'effet d'une personne sautillante au milieu d'une foule tentant en vain de se faire remarquer parmi le monde agglutiné. Quel sens de la métaphore déplorable. :mrgreen: ) Sinon, oui, il y a bel et bien Mikkelsen dedans (et il est génial). Dommage, Eparm12, pour ton voyage décevant en Chine (moi aussi Hero m'avait déçu) mais si ça peut te consoler, je trouve ta critique super ! Quant à toi, Jadany, félicitations pour ton premier Almadovar ! ;) Julieta est un film qui me fait beaucoup envie et Almadovar ne m'a pas souvent déçu (sauf son film Parle avec elle). Ton truc sur la symbolique des couleurs m'intrigue !
VERTVERONESE

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Re: [Challenge] Challenge de l'été 2016

Message par VERTVERONESE »

Bonsoir tout le monde !

Je m'inscris au challenge en mode Globe Trotter difficile, avec un mode Baroudeur et un mode Mal du Pays !
J'espère m'en sortir ! A très vite pour quelques critiques et bon visionnage à tous :)

*

5/10

:arrow: Mode Baroudeur :
Afrique : Maroc, Much Loved de Nabil Ayouch (2015) --> 4/10
Asie : Japon, Le Tombeau des lucioles de Isao Takahata (1996) --> 3/10
Océanie : Australie, Mary et Max de Adam Elliot (2009) --> 1/10
Europe : Belgique (Luxembourg et France), Le Tout Nouveau Testament de Jaco van Dormael (2015) --> 3/10
Amérique : Chili, La Danza de la Realidad de Alejandro Jodorowsky (2013) --> 2/10

:arrow: Mode Mal du Pays Europe :
Modifié en dernier par VERTVERONESE le mer. juil. 20, 2016 12:05 pm, modifié 5 fois.
Paulinette11

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Re: [Challenge] Challenge de l'été 2016

Message par Paulinette11 »

Bonsoir!
Je m'inscrit en mode globe trotteur double mal du pays et facile.
Je vais choisir l'Amérique et l'Europe.Je vais essayer de compléter avec le challenge Science fiction qui pour l'instant est en grande stagnation :? .

EUROPE:
1--Une chance sur deux de Patrice Leconte (France) Trois acteurs géniaux ( Belmondo, Delon, Paradis ) dans un film qui je trouve manque quelque chose qui pourrait le rendre mieux.
Un film avec beaucoup de scène d'action.

2--Les Enfants de Timpelbach de Nicolas Barry (France) Un film assez agréable avec quelque réplique très sympathique mais je m'attendais à autre chose. Certain personnages sont plus agréable que d'autre et certain que j'aurais voulu suivre un peu plus.
3--Tous à l'Ouest : une aventure de Lucky Luke de Olivier Jean-Marie( France) Un film d'animation agréable, des personnages qui sont vraiment semblable aux livres mais on devine vite la fin du film!
Ce que j'ai bien aimée, c'est le petits signes qui renvoie au monde moderne et l'apparition des Cafards (Oggy et les cafards).

4--Le magasin des suicides de Patrice Leconte (France) Les personnages ont des têtes assez sympathique et des chansons plus ou moins agréable mais un film très court.
5--L'italien de Olivier Baroux (France) Un bon film, qui représente bien le monde réel, avec quelque pointe d'humour pour alléger le film.

AMERIQUE:
1--Les Simpsons: le film de David Silverman ( Etats-Unis) Moi qui adore la série voir le film est un pur régal. Un bon moment de détente.
2--Vice-Versa de Pete Docter (Etat-Unis) Je me suis régalé , les personnages sont sublimes, plein de caractères, facilement attachant et une histoire que j'ai vraiment pris plaisir à voir.
Et j'espère qu'il y aura un deuxième!

3--Hunger Games, Episode 4 : La Révolte, Partie 2 de Francis Lawrence (Etats-Unis )Je suis déçu par cette fin je ne m'attendais pas vraiment à ce que le film ce termine ainsi. Il ne restera pas dans ma mémoire comme le meilleur film de cette série. Apres je n'ai pas lu les livre donc je ne peux pas savoir si la fin correspond vraiment à ce qui avait d'écrit par Suzanne Collins.
4--Cendrillon de Hamilton Luske ( Etats-Unis) Un grand classique des contes de fée de chez Disney. Un film ou les personnages sont sympathique surtout les souris Jack et Gus, et des chansons que je ne me lasse pas .
5--Le Jour d'après de Roland Emmerich (Etats-Unis) Très bon film catastrophe, des passages qui sont pour la plupart réaliste et d'autre un peu moins tandis que certains passages reflète vraiment la réalité politique. Après peu d'humour mais c'est normal car le film na pas pour but principal d'être joyeux.

10/10

Mode Bonus: Just for fun
Mal du pays : Amérique
1*Bambi de David Hand Etats-Unis J'avais un appriori d'un film que j'avais vu étant plus jeune mais qui était vraiment triste mais maintenant que je le revois je ne le trouve pas si triste que cela. Le personnage de Pan-Pan est celui qui ma le plus marqué pendant cette heure de visionnage.
2*Voyage au centre de la terre de Eric BrevigEtats-UnisDeuxième visionnages et le film ma moins marqué que la première fois. Les décors sont toujours aussi beau mais les personnages sont devenu moins accrocheur. Après ça reste une semi interprétation du livre de Jules Verne.
3*La petite sirène de John Musker Etats-Unis Tout comme tout les premiers disney celui-ci est trop court on le savoure vraiment quand arrive la fin.
Les musiques sont bien, et les personnages sont marrant et attendrissant

4*Men in Black de Barry Sonnenfeld Etats-Unis Un premier opus qui est tous simplement extraordinaire, de l'humour, de l'action et plein d'alien. Un très bon moment pour de la détente.
5*Karaté Kid de Harald Zwart Etats-Unis Un bon film d'action avec Jaden Smith et Jackie Chan qui tout simplement parfait pour leur rôle respectif. Des scènes où j'était vraiment été admirative par les décors ou par les séquences avec les arts martiaux.
Mal du pays : Asie
1*
2*
3*
4*
5*
BONUS +5
Modifié en dernier par Paulinette11 le lun. août 01, 2016 3:51 pm, modifié 17 fois.
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